vendredi 26 septembre 2008

La chambre haute touche le fond

Il faut véritablement entendre M. Lambert motiver sa candidature à la présidence du Sénat par le seul principe démocratique pour mesurer le degré de bêtise à laquelle notre politique française nous accoutume un peu plus chaque jour. Déjà, le seul fait que M. Raffarin avait pu un instant considérer comme légitime le fait de se présenter à ce poste avait provoqué l'hilarité générale il y a quelques semaines. Voilà maintenant que le pire ministre du budget de ces vingt dernières années, motivé ou non par le soufflet infligé au Phénix du haut Poitou, se sent des ailes pousser et revendique un titre dont il est bien le seul à se voir mériter. Misère d'une chambre haute devenue retraite de luxe pour politiciens dépassés, abaissée à des considérations de cloches et de clochers quand notre politique aurait tant besoin d'un peu plus de talent et de grandeur d'âme.


Aucun commentaire: