samedi 27 février 2010

Seul dans sa barque à quelques brassées du rivage, le vieil homme regardait ses pieds. La forêt de chênes qui bordait l'étang semblait elle-aussi abattue par cette chaleur d'août; à peine entendait-on ça et là le bruissement de quelques feuillages où se réfugiaient oiseaux et écureuils. La pêche n'était pas bonne, mais c'était une belle journée, pensa-t-il. Il contempla le soleil en se protégeant de la main. Il était heureux.