dimanche 19 avril 2009

Manipuler Nicolas Sarkozy, faute de mieux

Ainsi donc, M. Zapatero manquerait de raison. Nous devons ce jugement avisé à notre Président, dont les qualités intellectuelles auront sauté aux yeux des lecteurs de philosophie magazine , aux auditeurs du discours de Dakar ou bien encore de celui du 22 janvier sur la Recherche en France.

Il est permis de sourire devant pareilles tentatives de se prévaloir de qualité dont l'homme politique est pourtant si ouvertement et imparablement dépourvu. Car, faut-il le (lui) rappeler, peu de Présidents de la République n'ont autant suscité de soupçons de lacunes intellectuelles, se seront autant attirés les foudres des professions savantes et n'auront jalonés leur mandat de pareilles marques de méprisable vulgarité ignorante.

Pour antant, reconnaissons lui une qualité, notre Président travaille, occupant ainsi de la meilleur façon qu'il puisse le rôle qui est le sien. Dans une période difficile, où manquent femmes et hommes de qualité, il y a fort à croire que M. Sarkozy gardera l'image d'un président de transition sans talent, assurant les nécessités requises en attente des jours et des personnalités d'une autre ampleur.

Gardons nous dès lors de trop moquer se manières et celles d'une cour de bien basse tenue. Il pourrait - sait-on jamais - se rendre compte que ses efforts pour atteidre quelque considération resteront vains, telle une carotte au bout d'un baton destinée à le faire avancer.



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