lundi 19 janvier 2009

Les incertitudes du coeur

Il y a, dans toute interrogation sur la nature ou l'existence d'un sentiment amoureux dont on serait porteur, une culpabilité certaine, celle du doute. La mise en cause même ne consisterait-elle pas déjà en un désaveu ? L'état amoureux ne procèderait-il pas justement de l'absence de doute, et par conséquent toute interrogation n'en serait-elle pas un démenti ?
Par ailleurs, comment ne pas culpabiliser de ne pas aimer autant que le supposerait l'image que l'on peut avoir du sentiment amoureux, avec ce qu'elle comporte de manque et de nécessité ? Et dans ce cas, dans quel mesure peut-on et se sent-on obligé de le construire, s'il ne s'agit de le subir comme à son apparition apparition ?

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