mardi 17 juin 2008

Stratèges de bureau

Je ne crois pas avoir un jour atteint un tel écœurement à l'égard de mon travail. Peut être aussi que le temps aidant, ce qui apparaissait comme un halo de désagréments temporaires et qui - pensai-je alors- finirait bien par laisser la place à des jours meilleurs n'a fait que s'amplifier. L'espoir à cédé la place à cette amère résignation oh combien suffocante.

Il faut bien reconnaitre que les exemples ne manquent pas pour discréditer cet étrange amas de bureaux, postes de travail, salles de réunion et collègues englués sur le post-it géant de l'entreprise. Managers péremptoires, incompétents mais toujours de bonne foi, gestion invisible des carrières et compétences, prime à l'obséquiosité et à la brosse à reluire, et que dire encore des petites manoeuvres des bonaparte de machine à café, bas bedonnants à bouc insignifiants et comploteurs qu'il faudra se résoudre à voir promus chef. Rira bien qui rira le dernier.



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