mercredi 9 juillet 2008

Les cancres au pouvoir

La politique se résume souvent à l'arbitrage entre intérêt particulier et intérêt général. Entendons nous bien : au nom de cet intérêt général, un parti au pouvoir tend bien moins à modérer les mesures en faveur de ses intérêts propres qu'à nuire aux intérêts du parti adverse. En d'autres termes j'agis dans mon intérêt au nom de mon intérêt et contre l'intérêt adverse au nom de l'intérêt général.
Ainsi en France, pays historiquement gouverné par la droite, avait-on l'habitude de s'attendre à chaque dégradation des conditions sociales, à une sorte de maigre contre-partie de l'ordre du bien général : politique de rigueur motivée par une amélioration des comptes publics, destruction du code du travail au nom d'une amélioration de la situation économique du pays, etc.
Depuis est arrivée au pouvoir une génération entière de demi-cancres, persuadés par quelque mystique égotique que les multiples preuves de leur inaptitude (résultats scolaires médiocres, incapacités d'expression sidérantes, argumentations inexistantes, etc.) ne sont que les signes de leur supérieure différence et renvoient au talent qu'ils ont dû déployer pour s'en sortir.
Tout cela ferait rire s'il n'était ici question d'un véritable problème de démocratie. Si les jeu des partis et de l'accession au pouvoir donne la main au meilleur opportuniste mégalomane venu, ne serait-il pas grand temps d'en changer les règles ?




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